Je vous remercie, monsieur le président ; j’ai beaucoup couru.
Je voudrais ce matin relayer les manifestations initiées récemment par les élus de la vallée de la Maurienne, de la combe de Savoie et de la cluse de Chambéry consécutivement à un grave épisode de pollution dont a souffert la Haute-Savoie, en particulier la vallée de l’Arve au tout début de l’année et qui a entraîné une interdiction préfectorale de circulation des poids lourds dans la vallée.
Je vous prie de m’excuser d’être si essoufflée ; j’ai beaucoup couru, et je ne dois plus y être assez habituée.
La vallée de la Maurienne est vraiment l’exutoire naturel dans ces cas-là, car les poids lourds qui ne peuvent pas emprunter le tunnel du Mont-Blanc passent par le tunnel du Fréjus, même si les poids lourds de norme Euro 3 ou inférieure empruntent très rarement ce dernier axe quotidiennement.
Je voulais donc évoquer ici le report modal que nous souhaitons tous à présent et qui peut s’appuyer sur deux projets.
Il s’agit tout d’abord de l’autoroute ferroviaire alpine, pour laquelle des décisions restent à prendre par l’État français et l’État italien, en particulier si l’on veut pouvoir prolonger la ligne actuelle, qui relie Aiton en Savoie et Orbassano en Italie, en la faisant partir de Lyon. Des décisions sont attendues, et j’aimerais en savoir un peu plus à ce sujet.
Par ailleurs, j’aimerais revenir sur la ligne Lyon-Turin. Quel calendrier a été retenu, monsieur le secrétaire d’État ? Le dernier traité international entre la France et l’Italie doit désormais être ratifié par l’Assemblée nationale ; nous aurons à nous prononcer dans quelques mois. J’aimerais donc là aussi avoir quelques précisions.
Je m’en tiendrai à ces questions car mon coeur ne tient plus...