La croissance y est deux fois plus faible qu’ailleurs, le déficit public se réduit à une vitesse de tortue, moins vite qu’ailleurs. Quand la plupart de nos partenaires créent de l’emploi, nous continuons mois après mois à créer du chômage.
Voilà quelle est la situation. Bien sûr, les astres nous sont favorables ; le pétrole, les taux d’intérêt, la politique monétaire de la Banque centrale européenne, tout concourt à relancer la croissance en France et en Europe, mais ces facteurs externes ne nous serviront à rien sans les réformes internes que vous avez courageusement choisi de ne pas faire. Vous venez de présenter à l’Europe un programme de stabilité qui ne fait, en réalité, que refléter l’instabilité de votre programme.
Monsieur le Premier ministre, allez-vous mettre fin à ce décrochage que nous subissons depuis trois ans ?