Soyons sérieux deux minutes et convenons ensemble que vous n’avez pas de leçon à nous donner !
La réforme du collège a deux ambitions parfaitement assumées : la première, c’est de faire réussir chaque collégien en consacrant à cette entreprise les moyens nécessaires ; la deuxième, c’est de mettre fin à un collège à deux vitesses qui s’exonère à bon compte de l’échec du plus grand nombre en n’offrant des options qu’à quelques-uns.
Monsieur Breton, le latin et le grec vous paraissent absolument fondamentaux : ils le sont pour nous aussi, et c’est la raison pour laquelle nous les offrons à tous les collégiens et pas seulement à 20 % d’entre eux. Monsieur Breton, le bilinguisme vous apparaît indispensable dans le monde actuel : vous avez raison, et c’est pourquoi, plutôt que de réserver l’enseignement de deux langues vivantes à 15 % des collégiens, nous l’ouvrons à 100 % d’entre eux, dès la classe de cinquième.