Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, le rapport que ma collègue Mme Schmid et moi-même avons réalisé s’appuie sur l’étude particulièrement instructive de la Cour des comptes, qui a permis de disposer d’un état des lieux précis.
Tout d’abord, je tiens à rappeler que les deux principaux vecteurs de l’image de la France à l’étranger sont les entreprises et la culture, y compris le réseau éducatif.
Or, la culture est souvent, en tout cas depuis 1994 et la fin des années Mitterrand, une variable d’ajustement budgétaire. Face aux contraintes qu’il subit depuis plusieurs années, le réseau culturel français à l’étranger a démontré une grande capacité de résilience et d’adaptabilité. Néanmoins, des réformes sont nécessaires si la France veut maintenir et dynamiser son influence, conserver et accentuer son rayonnement et son attractivité.
Dans ce but, nous formulons sept propositions principales.
Premièrement, donner de la stabilité à notre action culturelle et à notre réseau culturel. Notre présence culturelle à l’étranger doit s’inscrire dans le long terme.