Intervention de Gilda Hobert

Séance en hémicycle du 5 mai 2015 à 15h00
Débat sur le rapport du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'évaluation du réseau culturel de la france à l'étranger

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilda Hobert :

Madame la secrétaire d’État, le rayonnement de la culture française est naturellement au centre de l’action de la France à l’étranger, ainsi que vous l’avez amplement et brillamment souligné dans votre intervention. J’ajouterai que la culture ne peut être cloisonnée. Par essence, elle se nourrit de comparaisons, d’interactions, elle est hybride, diverse, toujours renouvelable et renouvelée.

Nous savons bien la place souvent incontournable que tiennent, localement, les instituts français et alliances françaises dans la vie culturelle des pays où ils sont implantés. Ils constituent parfois le seul accès à la culture et à la création en tant qu’ouverture sur le monde.

Au-delà de cette présence, je souhaiterais savoir ce que fait notre pays pour faire vivre la diversité culturelle, la stimuler et la promouvoir. Que fait-il pour construire des réseaux entre les créateurs ?

On ne peut en effet parler de culture sans citer les créateurs et ceux qui font vivre la création, qui suscitent réflexion et émotion – je veux parler des artistes.

Comment la France répond-elle aux attentes des artistes et des professionnels étrangers, notamment les plus jeunes d’entre eux ?

Plus largement, nos actions sont-elles orientées de façon à développer l’économie de la culture afin que nos partenaires – en particulier ceux du Sud – puissent bénéficier de la richesse de leur propre production culturelle ?

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