Intervention de Annick Girardin

Séance en hémicycle du 5 mai 2015 à 15h00
Débat sur le rapport du comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'évaluation du réseau culturel de la france à l'étranger

Annick Girardin, secrétaire d’état chargée du développement et de la francophonie :

Monsieur le député, je vais essayer de vous répondre de façon tout aussi précise ! Comme vous l’avez dit, le français est une langue désirée : 50 millions de personnes apprennent aujourd’hui le français, en tant que langue étrangère. Pour autant, nous ne pouvons pas nous reposer sur ces résultats, certes encourageants, mais encore insuffisants.

L’engagement bilatéral de la France en faveur de la diffusion de notre langue se situe à deux niveaux. Il s’agit d’abord d’intervenir pour consolider la place du français – c’est l’objet du projet « 100 000 professeurs pour l’Afrique », dans lequel nos opérateurs, notamment l’Institut français, sont largement impliqués. Notre engagement se concrétise également dans des activités directes d’enseignement, conduites par les réseaux culturels et scolaires français.

Dans ce domaine, le numérique prend une place croissante. Les 900 000 professeurs de français disposent depuis cette année d’un réseau social qui leur est spécifiquement dédié, l’IFprofs. Ce n’est qu’un outil numérique parmi tous ceux développés par nos opérateurs, en particulier l’Institut français. Ils mettent l’accent sur le français à objectif professionnel, avec des modules de formation à distance, modernisant ainsi les approches pédagogiques.

C’est le meilleur levier dont nous disposions pour démultiplier sur le terrain le nombre d’enseignants. Cette offre rencontre un réel succès, avec une forte progression des abonnements, des consultations des différents sites répertoriés et des téléchargements. Les nouvelles technologies doivent être davantage utilisées, afin que la francophonie progresse, mais aussi pour soutenir les enseignants, ceux de nos propres institutions comme ceux de l’ensemble des pays membres de l’OIF. Il nous faut encore davantage investir ce secteur.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion