Monsieur le député, votre question renvoie à une problématique générale : le ministère des affaires étrangères n’a pas de crédits immobiliers, hormis les recettes provenant des ventes. Certains bâtiments culturels sont concernés par cet effort global. Ainsi, le palais Clam-Gallas de Vienne, surdimensionné par rapport à notre action en Autriche, sera vendu. Nous trouverons de nouveaux bâtiments et développerons la présence française, notamment grâce au numérique.
Je comprends vos inquiétudes. Je veux vous dire que j’écoute les conseillers culturels à chacun de mes déplacements, leur consacrant un temps de rencontre à l’ambassade, de manière à ce qu’ils puissent eux aussi exprimer la réalité de leur quotidien. Le travail d’un ministre, d’un secrétaire d’État, consiste aussi à aller sur le terrain à la rencontre de ces acteurs et de recueillir leur vision des choses. Malheureusement, je ne me suis pas encore rendue au Portugal et n’ai pu entendre ces préoccupations. Mais s’agissant de l’institut français de Lisbonne, je veux vous assurer que ça n’est pas une fermeture qui est envisagée, mais un déménagement.