Des démarches interconsulaires existent dans plusieurs départements sur des thématiques particulières. En Creuse, l'an dernier, les trois chambres se sont ainsi regroupées sous un même toit, ce qui leur a permis de mutualiser certains services. De telles initiatives s'inscrivent dans une logique économique départementale mais elles ne sont pas forcément généralisables.
Nous plaidons en revanche pour des partenariats interconsulaires, à l'exemple de celui conclu, dans mon département, entre la chambre d'agriculture, la chambre de commerce et le Crédit Agricole sur l'export dans la viticulture. Cette initiative répond à la demande des viticulteurs, dans la mesure où la chambre d'agriculture ne disposait pas de conseiller en ce domaine. Nous avons aussi créé, en partenariat avec la chambre des métiers, un drive réunissant fermiers et artisans, et sommes en passe d'en conclure un autre avec la communauté de communes et le conseil général pour développer un pôle agroalimentaire. Ces différents partenariats associent au maximum deux chambres consulaires.
D'autres partenariats ont été signés sur les demandes de subventions européennes ; la « cellule Europe » de la chambre d'agriculture que je préside a ainsi fait bénéficier de son savoir-faire la chambre des métiers et la chambre de commerce du Loiret. Des démarches ponctuelles sont donc possibles, mais les différences d'approche sont telles qu'il me paraît difficile d'aller plus loin.