J’espère, madame la secrétaire d’État, que vos propos ont dépassé votre pensée, parce que vous insultez le Parlement en disant que les parlementaires ne sont pas en capacité de faire la loi et que nous ne serions pas dans notre rôle en adoptant cet amendement.
Mais attendez, qui fait la loi en France ? C’est justement cette dérive que nous voulons éviter. Le Parlement est fort. Le Parlement parle au nom du peuple et le Parlement parle aussi au nom des victimes. Et les victimes ont le droit d’entendre un message : un message de soutien de la part des parlementaires – et du Gouvernement, je l’espère !
En tout cas, l’intérêt du Gouvernement passe après l’intérêt des victimes et aujourd’hui nous devons absolument, en notre âme et conscience, tous ici réunis, voter cet amendement, parce que c’est notre devoir de protéger les enfants et notre devoir de lancer ce message !
Écoutez-moi, madame la secrétaire d’État.
Franchement, j’espère que vos propos ont dépassé votre pensée. Oui, c’est difficile d’entendre un conseiller en même temps qu’une parlementaire, mais les parlementaires ont le droit de s’adresser à vous.