Je dois dire, monsieur le député, que votre amendement me laisse perplexe. L’idée selon laquelle l’accueil d’un enfant par l’ASE, puis par une famille d’accueil ou par un foyer, relèverait de mesures privatives de liberté pour l’enfant, et non de mesures de protection de l’enfant, me semble être construite sur un malentendu, soit sur ce qu’est la protection de l’enfant, soit sur ce qu’est la privation de liberté. En tout état de cause, je pourrais presque vous dire que lorsqu’un enfant est accueilli par l’ASE, c’est que la prison dans laquelle il était enfermé auparavant, c’était celle de sa famille, qui était pour lui une famille maltraitante et dangereuse.