L’incertitude qui pèse sur ces tests osseux ne fait précisément aucun doute, puisque la marge d’erreur est de douze à dix-huit mois. Mme la secrétaire d’État, que j’ai bien écoutée, nous explique qu’il s’agit d’un ultime recours dans les cas où l’on ne dispose pas de pièce d’identité et qu’un doute sérieux plane sur l’âge de l’intéressé. On procède donc à l’estimation – incertaine – de l’âge osseux, âge dont vous avez dit, Mme la secrétaire d’État, qu’il était « insuffisant ».
Ce n’est pas en ajoutant un doute à un autre doute que l’on produit une certitude.