Monsieur le Premier ministre, plus de 230 000 migrants irréguliers ont posé le pied sur le sol européen en 2014 : 90 % d’entre eux sont arrivés par la mer.
Selon un décompte partiel, plus de 1 500 personnes ont déjà trouvé la mort depuis 2014 en Méditerranée. Rappelons-le, ces immigrés clandestins entrent illégalement sur notre territoire et contournent nos règles humanistes comme celles du droit d’asile.
Aujourd’hui, tout se vend, tout s’achète, y compris les êtres humains. Le trafic d’êtres humains, c’est 32 milliards de dollars par an, en troisième place après celui des armes et de la drogue. Une traversée de la Méditerranée s’élèverait à 7 000 euros par tête.
Les récits de ces traversées de la mort sont abominables : femmes, enfants – et chrétiens parfois – maltraités, ou même jetés par-dessus bord.
Que font les pays d’origine pour aider leurs ressortissants ? L’Europe n’a pas à porter la responsabilité économique, sociale et morale de ce désastre humain.
Encourager les demandes d’asile en France comme vous le faites, soutenir la proposition de la Commission européenne qui demande des quotas, c’est irresponsable. Ces prises de positions favorisent les esclavagistes et le trafic de migrants. Elles cautionnent une forme de néocolonialisme de la misère.
Ne pas agir, c’est devenir complice et continuer à avoir des vagues de sang en Méditerranée.
Face à cette immigration illégale, la plupart du temps économique, organisée par des réseaux mafieux, attaquons-nous aux racines du mal : responsabilisons les pays d’origine, soyons cohérents avec eux et, en France, combattons ceux qui se font appeler « passeurs ». Les combattre n’est pas seulement une question de sécurité, c’est un devoir de dignité. Renforçons les peines contre ces « passeurs » marchands d’esclaves, en les considérant comme ce qu’ils sont : de véritables criminels !
Je vous le demande, monsieur le Premier ministre, que comptez-vous faire contre ces criminels ? Qu’allez-vous faire pour protéger les Français, face à cette immigration clandestine de masse ? Nous avons besoin de réponses cohérentes et responsables, pas de fausses bonnes intentions.