…à cette réforme, que je crois en effet indispensable.
Vous en avez rappelé les raisons : mieux faire apprendre à chacun de nos collégiens ; moderniser le collège, car il est des compétences sur lesquelles les élèves doivent pouvoir s’ouvrir, notamment les langues vivantes étrangères ; donner davantage d’autonomie et de liberté pédagogique pour plus d’efficacité. Toutes ces mesures sont nécessaires ; elles étaient attendues depuis trop longtemps.
Vous avez posé, à juste titre, la question de l’accompagnement et de la formation des équipes pédagogiques pour que cette réforme entre véritablement en vigueur en 2016. C’est une ambition importante pour nous, et c’est la raison pour laquelle, dès ce printemps, vont commencer les formations des cadres de l’éducation nationale, qui seront ensuite amenés à se rendre dans les établissements scolaires, dans chaque collège, pendant tout l’automne qui vient, pour former sur site les équipes pédagogiques à travailler en équipe comme on l’attend d’elles, à faire de l’interdisciplinarité, à organiser leur projet d’accompagnement personnalisé ou à travailler en petits groupes.
Même si c’est en effet une gageure, nous devons nous donner les moyens de le faire. Je rappelle que cette réforme s’accompagne à nouveau de la création de 4 000 postes – cela montre bien que nous y mettons les moyens.
Enfin, la réforme signifie, pour chaque collège, une augmentation conséquente de sa dotation horaire globale, ne serait-ce que pour le dédoublement de classes, qui sera beaucoup plus fréquent qu’aujourd’hui.