En effet, les droits de vote doubles permettent à l’État de mobiliser, sur le long terme, la totalité du pouvoir d’influence qu’il détient dans une société. Vous avez fait référence à deux sociétés où le débat a été posé en assemblée générale, parce que certains actionnaires ont souhaité, en votant une motion, renoncer à ce que la loi permet. Eh bien non, l’État a défendu ses droits pour que, chez Renault comme, demain je l’espère, chez Air France-KLM, nous puissions défendre une stratégie sur le long terme. Nous le faisons chez Renault depuis soixante-dix ans, et nous continuerons à le faire. C’est notre priorité et notre stratégie.