Vous avez évoqué deux filières qui connaissent des difficultés.
Tout d’abord, la situation de la filière bovine nécessite que nous agissions avec l’ensemble des acteurs concernés. Les producteurs souffrent aujourd’hui de la baisse des prix. En même temps, certains abatteurs considèrent qu’après les difficultés qu’ils ont connues, il est aujourd’hui impossible de répartir la valeur ajoutée sur l’ensemble de cette filière. C’est pourquoi j’ai demandé à l’ensemble de ces acteurs, lors d’une réunion qui s’est tenue hier, de mener une action collective afin d’encourager les exportations – on peut faire beaucoup plus et beaucoup mieux – et de mieux répartir les bénéfices entre la grande distribution, l’abattage et, surtout, au bénéfice de la production. Il faut aussi valoriser le label « Viandes de France », car nous devons maintenant adopter des stratégies commerciales à l’échelle nationale pour mettre en valeur notre viande. Cela vaut pour la viande bovine comme pour la viande porcine.
Concernant la viande porcine, vous le savez, 70 % de la production est vendue dans le cadre de promotions dans la grande distribution. J’ai dit de manière très claire que le ministre avait aujourd’hui la possibilité de prendre un arrêté pour encadrer ces promotions.