Madame la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, samedi dernier, à l’occasion du sommet « Caraïbes climat 2015 », le Président de la République a pris des engagements forts pour le peuple caribéen.
Plus qu’un symbole, l’appel de Fort-de-France résonne déjà comme un véritable élan de solidarité entre les pays riches et les pays pauvres ; des pays qui doivent désormais lutter, main dans la main, contre les conséquences d’un changement climatique de plus en plus brutal.
Avec l’organisation de la COP 21, l’année 2015 est certainement l’occasion pour notre pays de s’inscrire dans l’histoire – une histoire qui ne saurait être complète sans la venue du chef de l’État dans nos îles du Pacifique Sud, si violemment touchées par les dérèglements climatiques.
Cet appel, madame la ministre, la Polynésie française l’attend plus que jamais. Les mots prononcés par le Président Hollande pour nos compatriotes des Antilles, nous espérons les entendre un jour chez nous aussi. Dès lors que le développement économique est directement lié à l’environnement, permettez-moi de vous faire part de mes craintes quant à l’avenir de notre collectivité.
Si nous disposons des compétences statutaires et des moyens humains pour nous adapter aux enjeux qui sont devant nous, les moyens financiers nous manquent.
Le Président Hollande a appelé les pays riches à être plus solidaires des pays pauvres. Nous lui demandons désormais d’appeler la France à être plus solidaire de ses territoires d’outre-mer.