Revenons à l’allemand : après vous avoir répondu tout à l’heure sur mes objectifs pour la langue vivante 1, je souhaite compléter avec ceux pour la langue vivante 2. Aujourd’hui, 487 000 collégiens apprennent l’allemand en langue vivante 2 à partir de la quatrième ; notre objectif est qu’ils soient 515 000 en 2016. Comme pour les objectifs que nous avons fixés pour la langue vivante 1 en primaire, nous allons scrupuleusement les respecter par une politique active, qui sera doublée d’une évaluation menée par un délégué ministériel à la promotion de l’allemand, ainsi que je l’ai annoncé.
Ce délégué ministériel à la promotion de l’allemand veillera notamment à ce que, dans toutes les académies, se développent les jumelages entre écoles françaises et écoles allemandes, car c’est la meilleure façon d’initier les petits Français à l’allemand.
J’ai eu l’occasion de dire tout cela à mon homologue, Olaf Scholz, le plénipotentiaire allemand en charge de ce sujet. Nous avons conclu la discussion en rappelant la nécessité réciproque de promouvoir la langue du partenaire de part et d’autre, lui-même reconnaissant que, sur la question de l’apprentissage du français comme langue vivante 1 en Allemagne, il y avait des efforts à faire. Nous veillerons donc à progresser tous les deux.
L’allemand n’étant pas menacé, qu’est-ce qui vous dérange dans le fait de mettre fin à des options dérogatoires ? C’est bien le fait d’offrir à tous les collégiens ce qui jusqu’à présent n’était réservé qu’à quelques-uns ; je vous confirme que c’est le sens même de la réforme !