C’est cette construction, si spécifique à notre histoire nationale, mais en même temps universelle, puisqu’elle permet la coexistence apaisée de tous sans considérations de croyance ou d’opinion, que nous devons promouvoir.
Pourtant, j’entends la tentation de certains de renoncer à ces principes fondamentaux, et en premier lieu à celui selon lequel la République ne subventionne aucun culte. Face aux pressions communautaristes, face aux pressions d’intérêts locaux, face aux pressions d’intérêts particuliers, certains revendiquent le financement public de salles de prière ou de lieux de culte… Mais est-ce à l’État et aux collectivités de prendre en charge la construction de lieux de culte ?