Madame la secrétaire d’État, 380 fonctionnaires de police assurent la sécurité de 200 000 Dunkerquois dans notre agglomération. Ils le font avec efficacité et courage, comme l’ont malheureusement prouvé un certain nombre d’événements récents. Ils le font cependant dans des conditions difficiles, dans des bâtiments vétustes. Je sais, de mémoire, qu’un certain nombre de travaux sont prévus, en particulier la réfection des toitures et du sous-sol, en raison de fuites, ainsi que celle de l’accueil, qui est absolument indispensable, ce dernier n’étant plus du tout adapté. Il est absolument terrible d’accueillir en ces lieux les gens se déplaçant pour faire établir des procurations de vote.
Les conditions de travail des fonctionnaires de police sont également rendues difficiles par la dispersion des sites du commissariat : les renseignements se trouvent dans la ville voisine de Coudekerque, la sécurité urbaine se trouve à Grande-Synthe, qui est également éloignée, et la police de l’air et des frontières se situe à Saint-Pol-sur-Mer. Quand les policiers doivent s’entraîner au tir, ils doivent se déplacer, ce qui est autant de temps perdu dans les transports. Il en va de même pour les salles de sport.
D’autres travaux sont absolument nécessaires : ceux concernant les locaux d’archives, qui deviennent dangereux – il y a là, je tiens à le signaler, un risque majeur – ainsi que ceux relatifs aux huisseries, en raison des fuites existantes.
Bien entendu, dans le Dunquerkois, on rêve d’un nouvel hôtel de police, mais, pour l’heure, on souhaiterait avoir quelques informations sur les travaux prévus, ainsi que sur ceux qui ne le sont pas encore mais nous semblent indispensables. Les fonctionnaires de police le méritent.