Cet amendement et l’amendement de repli no 595 visent à prévoir une analyse d’impact minimum. On indique que l’objectif de 50 % peut être atteint, sous réserve de préserver l’indépendance énergétique de la France – c’est quand même un vrai sujet –, de maintenir un prix de l’électricité compétitif – pour ne pas voir ce qui se passe en Allemagne se produire chez nous – et de ne pas provoquer une hausse de production des gaz à effet de serre : on voit bien que si on ne compense pas avec de l’énergie renouvelable, on va compenser avec de l’énergie fossile. La réduction de la part du nucléaire interviendrait à mesure des décisions de mise à l’arrêt définitif des installations prises en application des articles du code de l’environnement ou à la demande de l’exploitant, en visant à terme l’objectif des 50 %.
Je suis favorable à la réduction de la part du nucléaire mais à condition que l’on s’en donne les moyens et que cela soit réaliste, or, en l’état, tel n’est pas le cas, comme je viens de le démontrer.