Nous allons, avec ces amendements, parler des ascenseurs. Il apparaît que le dispositif de rénovation mis en place est sans objet. En effet, les ascenseurs modernes sont tous équipés de dispositifs à variation de fréquence et de motorisations qui permettent des économies d’énergie ; quant aux ascenseurs anciens, ils ont fait l’objet de travaux de modernisation qui ont été imposés par la loi de 2003 et intègrent donc également des dispositifs à variation de fréquence.
Ces rénovations ont un coût, qui était le sujet de l’autre débat sur la transition énergétique : il ne suffit pas de dépenser de l’argent, il faut calculer la rentabilité énergétique de l’investissement. Or, pour un investissement de l’ordre de 20 000 euros par ascenseur, on obtient une économie d’énergie de 350 euros par an. Nous n’avons pas besoin de faire de longs calculs pour comprendre que l’ascenseur ne fonctionnera plus lorsque seront amortis les frais occasionnés par les travaux. Pour toutes ces raisons, nous proposons de supprimer l’alinéa 14.