L’objet de l’amendement est de permettre aux acteurs publics d’avoir recours au tiers-financement pour rénover l’éclairage public. Je rappelle que le tiers-financement consiste à proposer une offre de rénovation énergétique qui inclut le financement de l’opération et un suivi post-travaux. Les économies d’énergie ainsi générées servent au remboursement progressif de tout ou partie du coût de l’investissement. Il s’agit d’un mécanisme essentiellement destiné aux particuliers, notamment à ceux rencontrant des difficultés financières et dont la mobilisation sur les enjeux de la sobriété énergétique constitue l’une des clefs pour atteindre les objectifs ambitieux d’économies d’énergie assignés à l’horizon 2050. Dès lors, orienter une partie de ces flux financiers vers la rénovation de l’éclairage public ferait dévier le mécanisme assez loin de sa vocation principale. J’ajouterai que nous pouvons même, dans bien des cas, nous interroger sur la pertinence de l’éclairage public. L’avis est donc défavorable.