Nous proposons que le rapport prévu à l’article 14 quater évalue aussi l’impact d’une baisse des vitesses maximales sur routes et autoroutes dans différents domaines. Les études réalisées par le ministère dans le cadre de la préparation du programme paneuropéen sur les transports montrent qu’un abaissement de 10 kmh permettrait de réduire de 3 % – ce qui est très significatif – la consommation énergétique de la mobilité. Cependant, plutôt qu’un chiffrage au doigt mouillé, il conviendrait qu’une étude plus précise soit réalisée et mesure les effets d’une réduction de la vitesse sur la pollution de l’air, le déficit de la balance commerciale, le bruit, la sécurité routière, voire le pouvoir d’achat des automobilistes qui réduiraient ainsi le coût d’usage de leur véhicule.