Il est amusant, mais nullement caricatural, de faire assurer la gestion d’une partie de nos déchets fermentescibles par des poules, qui sont les seules à pouvoir faire ce travail, avec les débouchés que l’on sait. Toutes ces démarches procèdent d’une vraie volonté de pragmatisme, respectueuse des histoires, des territoires, des capacités à tous égards.
L’amendement no 433 ressemble comme un frère, si je puis dire, à l’amendement no 881 de Mme Alaux, M. Blazy, M. Premat et plusieurs de leurs collègues. Il propose de substituer à la troisième et à la quatrième phrase de l’alinéa 13 la phrase suivante : « À cet effet, il progressera dans le tri à la source des déchets organiques pour que ceux-ci ne soient plus collectés dans les ordures ménagères résiduelles puis éliminés, mais valorisés. »
Dans leur amendement no 881 , nos collègues de la majorité proposent de fixer une date butoir, 2025. Il n’est pas déraisonnable en effet de se donner dix ans pour essayer de progresser. J’accepterai volontiers de me rapprocher de ce point de vue si mon amendement ne recueillait pas l’approbation et de le rectifier en ce sens.
Quant à mon amendement no 432 , il vise à revenir à la rédaction initiale, c’est-à-dire à la position pleine de sagesse alors adoptée par le Gouvernement.
Pour résumer, monsieur le président, si nos collègues souhaitent que mon amendement soit rectifié en séance pour se rapprocher du leur, je suis prêt à le faire, auquel cas chacun voudra bien considérer qu’il s’agit du même amendement, présenté de manière consensuelle de part et d’autre de l’hémicycle, et dans le même objectif : avancer de manière positive et non de manière punitive.