J’entends aussi qu’il y a des problèmes d’acceptabilité, mais combien compte-t-on de poteaux à haute tension dans notre pays : deux cent mille ? Et plus personne ne les voit. La visibilité est vraiment à géométrie variable !
Ce qui m’intéresse, quant à moi, c’est que nous disposions d’une énergie propre, que nous puissions créer des emplois, développer des filières pourvoyeuses d’emplois non délocalisables, et que tout cela soit fait intelligemment. Nous nous efforcions tous ensemble de parvenir à un compromis sur ce sujet, mais je subodore que nous nous apprêtons aujourd’hui à créer de nouvelles complications. Pourtant, l’objectif est de simplifier ! – et pour tout le monde : les industriels, mais aussi les riverains, dont il faut entendre les problèmes.
Des procédures bien menées permettraient aujourd’hui de faire en sorte que tout le monde s’y retrouve. C’est sur ce plan-là qu’il conviendrait peut-être de focaliser notre attention. Aujourd’hui, la maturation d’un projet requiert huit années ! Essayons de trouver une voie raisonnable qui mène à des solutions !