Intervention de Jean-Louis Roumegas

Réunion du 12 mai 2015 à 18h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Roumegas :

S'agissant de la santé environnementale, une étude de mars dernier a indiqué que les perturbateurs endocriniens coûtaient à l'Union européenne 157 milliards d'euros par an et une autre, publiée l'année précédente par une ONG, chiffrait à 636 milliards par an le coût des troubles immunodépendants. De fait, des besoins de recherche existent sur les risques des substances chimiques en matière de santé, mais aussi sur l'aide à la substitution pour les entreprises – innovations permettant de répondre à des enjeux de santé publique, mais aussi de compétitivité. Quels sont les outils scientifiques et financiers d'accompagnement des entreprises dans leurs démarches de substitution au niveau européen ? Quelle est la part du budget européen de la recherche consacrée aux substituts, que ce soit en matière cancérigène, de perturbateurs endocriniens ou de nanomatériaux ? Et quelle est la part dévolue spécifiquement aux perturbateurs endocriniens ?

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