Intervention de Fernand Siré

Réunion du 13 mai 2015 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFernand Siré :

À la vue de votre curriculum vitae, on ne peut qu'être favorable à votre candidature et, en tant que médecin, je mesure votre investissement.

Constatant le déséquilibre qui existe entre le nombre de demandeurs et de donneurs d'organe, j'aimerais vous soumettre deux questions. Pour qu'un organe puisse être greffé, il faut qu'il soit prélevé dans certaines conditions. Les prélèvements se font souvent sur des gens qui ont été victimes d'accidents de la circulation, qui se sont suicidés, ou qui ont succombé à des maladies cardiaques. Ne faudrait-il pas repérer, dès l'intervention des pompiers ou du service d'aide médicale urgente (SAMU), les gens qui sont donneurs volontaires, afin de maintenir leurs organes en état d'être greffés ? J'avais suggéré de mentionner cette information dans la carte Vitale ; d'autres ont proposé de la signaler dans le permis de conduire. Il faut utiliser un support simple que l'on trouve au moment où la personne est découverte. Si on laisse passer le temps, on ne peut plus utiliser les organes de ces donneurs volontaires, et c'est dommage.

Ne serait-il pas judicieux que ces donneurs répertoriés subissent des examens permettant de connaître leur histocompatibilité ? L'information permettrait d'effectuer un rapprochement rapide entre donneur et demandeur, et de gagner du temps. Les puces et les systèmes d'information modernes ouvrent le champ des possibles, au point que le législateur de laisse parfois aller à rêver un peu. Étant proche de la réalité, vous êtes à même de nous donner des conseils de bon sens.

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