D’après mon expérience professionnelle, je crois sincèrement que l’engagement des salariés est plus fort dans les entreprises qui sont des lieux de démocratie sociale et de coopération. Il ne faut donc pas avoir peur du dialogue social car il renforce la performance et la réussite de nos entreprises et apaise les tensions. Il est aussi la condition du bien-être au travail tandis que de nombreux salariés sont touchés par le burn out. Mes collègues développeront certaines dispositions notables du texte, relatives aux intermittents du spectacle ou à la création de la prime d’activité par exemple. J’évoquerai pour ma part les importantes dispositions de l’article 22 relatif à l’association pour la formation professionnelle des adultes.
Rappelons qu’en 2012, à notre arrivée aux responsabilités, l’AFPA était quasiment en faillite. Notre majorité a engagé un soutien financier sans précédent afin de sauver cet acteur majeur qui assume depuis plus de soixante ans la formation et la reconversion professionnelles de milliers d’adultes. L’AFPA accompagne notamment un très grand nombre de chômeurs de longue durée en vue d’un retour à l’emploi. Je me réjouis que les dispositions adoptées en commission poursuivent et parachèvent le plan de sauvetage et de refondation de l’AFPA engagé par notre gouvernement. Je rappellerai pour conclure que le dialogue social, inscrit au préambule de la Constitution de 1946, demeure au coeur de notre pacte républicain. Il s’agit d’une condition fondamentale de la réussite de nos entreprises. Il nous appartient de le faire vivre et d’assurer des droits sociaux réels aux salariés du vingt-et-unième siècle. Il ne peut pas y avoir d’efficacité économique sans efficacité sociale !