C'est vrai, ces crédits d'impôt sont nécessaires. J'ai cité un exemple des années 50, j'aurais pu en citer d'autres plus récents, mais une compétition internationale s'est instaurée, je le reconnais. Nous avons une industrie encore florissante. Nous avons tous à l'esprit le naufrage du cinéma italien, la fermeture de Cinecittà, alors que le nôtre a bien tenu le coup. Il faut faire un effort, je suis d'accord ; mais nous devons être partagés entre l'intérêt extrême que nous portons au cinéma sous son aspect culturel, mais également en tant qu'industrie de main-d'oeuvre et de technologie avancée, et notre souci du bon usage des deniers publics. Veillons à ne pas voter des mesures excessives au regard de notre doctrine en matière d'aide publique. Je vous demande instamment de vous rallier à l'amendement voté en commission des finances et fixant le plafond à 10 millions d'euros : il me paraît très raisonnable.