C’est une bonne chose que de prendre en compte la pénibilité du travail. Mais le problème est de savoir comment l’évaluer. Je ne suis pas certain que nous ayons aujourd’hui les outils pour le faire – ce qui est vrai aussi pour le suivi de l’entreprise en général. Monsieur le ministre, il faudrait aller plus loin et doter l’entreprise de moyens d’évaluation, de grilles de lecture qui permettent de se situer par rapport aux temps dans lesquels nous évoluons.
On a l’impression que l’entreprise évolue – comme la politique d’ailleurs – tel un avion des années 1930, sans radar pour prévoir les orages ou la ligne de vol, sans plan pour atterrir à Singapour – où, au demeurant, on n’allait pas. Il faudrait pouvoir intégrer tout cela afin de parvenir, sans trop de difficultés, à trier ceux qui peuvent bénéficier du compte pénibilité et ceux qui n’y ont pas droit.