Demandez à M. Combrexelle, puisque l’analyse de l’impact des 35 heures fait partie de sa mission ! Cet échec est donc notable : il se voit dans les chiffres du chômage, les faillites d’entreprises, la désindustrialisation de notre pays et la désorganisation de nos services publics.
Une révision globale de la loi sur les 35 heures est souhaitable et inévitable. La preuve, c’est que le Premier ministre lui-même a demandé une mission sur ce thème, ne vous en déplaise ! Le ministre de l’économie en a aussi convenu plusieurs fois, déclarant en novembre dernier ici même que le cadre légal n’était pas suffisant parce que salariés comme entreprises ont besoin de plus de souplesse.
Nous sommes tous ici attachés à la notion de flexisécurité : plus de flexibilité pour les entreprises et plus de sécurisation des parcours professionnels pour les salariés. Cet amendement est une nouvelle occasion de poser la question et de rappeler que ce sont les accords entre les représentants des personnels et les chefs d’entreprise qui doivent prévaloir. Ils doivent porter à la fois sur le défensif et l’offensif. Pardonnez-nous, mais nous reviendrons systématiquement sur ces propositions, même si vous ne les acceptez pas.