Je ne reviens pas sur les éléments définissant le burn-out, qui ont été très bien exposés par les trois intervenants. Je rejoins tout à fait notre collègue Benoît Hamon sur le fait que le burn-out existe et qu’il touche probablement un nombre extrêmement important de nos concitoyens.
Mais justement parce que les définitions sont difficiles, les formulations doivent être regardées avec prudence.
Je commencerai par l’amendement présenté par Gérard Sebaoun pour dire à notre collègue que si, à ce jour, le burn-out n’est pas reconnu comme une pathologie professionnelle au sens des classifications médicales, cela s’explique pour plusieurs raisons objectives.
Première raison, le phénomène du burn-out est difficile à qualifier cliniquement ; deuxième raison, il n’est pas toujours aisé de déterminer dans quelle mesure l’épuisement trouve sa source dans le milieu professionnel, ce qui est l’une des principales difficultés.