Intervention de Armand Jung

Réunion du 27 mai 2015 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArmand Jung, rapporteur :

D'accord Monsieur Lellouche, mais ce n'est pas tout à fait dans ces termes là que Jacques Chirac s'est exprimé ; il l'a fait de manière moins brutale même si je peux être d'accord avec un certain nombre de prises de positions. Il a fallu attendre 1995 pour avoir une prise de position un peu plus claire de la part de nos autorités et Monsieur Bacquet a rappelé in fine que François Mitterrand était beaucoup plus réticent. Il faut bien se rendre compte que le problème de principe qui vous offusque peut très bien être résolu par cette ambiguïté qui a quand même vécu de 1945 à 1995.

J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec un certain nombre d'organisations juives en France et au plan international : elles ont pour préoccupation de clore ce conflit naissant qui aurait pu aller bien plus loin que 60 millions de dollars.

Sur les questions de principe, nous avons mis des années à clarifier notre position sur la qualification du régime de Vichy. La solution trouvée au plan diplomatique me paraît tout à fait acceptable. Elle ne nous fera pas perdre notre âme.

En ce qui concerne l'Allemagne, je ne suis pas en mesure de vous dire s'il y a des discussions portant sur le sujet qui nous occupe, mais il me semble que le pays a aussi versé des réparations.

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