M. Fournier a souligné à quel point la politique de voisinage était non seulement une affaire d'accords de partenariat, en particulier au plan économique, mais aussi en arrière-plan de suspicion permanente à l'égard de l'OTAN. Ne faudrait-il pas saisir l'occasion de clarifier la politique de l'Union européenne à l'égard de la Russie afin de dépasser le stade des signaux, des alertes et des prétendues incompréhensions et de jouer vraiment cartes sur table, en menant une politique de coopérations avec la Russie, tout en ayant bien sûr conscience des limites de telles coopérations. Le cas échéant, comment l'Union européenne et l'Union eurasiatique pourraient-elles essayer de travailler ensemble sur des convergences, dans un respect mutuel ? Ne pourrait-on pas établir d'autres rapports afin d'éviter des situations telles que celle de l'Ukraine ?
Enfin, au-delà de ses habituels accords de partenariat, l'Union européenne est-elle prête à s'engager dans une véritable politique étrangère concertée ? Ou bien en reste-t-on à une simple extension du libre-échange ?