Je prendrai deux exemples. L'argent du régime spécial de retraite des agents de l'ex-CCI de Paris – régime qui n'existe plus, mais qui subsiste pour quelques-uns d'entre eux – était dans le fonds de roulement de la CCI. Si la ponction est trop importante, comment verser leur retraite à ces agents ? D'autre part, les CCI ont investi dans les centres de formation d'apprentis. Or, avec cette ponction, elles ne pourront plus le faire alors que le renouvellement du matériel est nécessaire, surtout dans les formations techniques.
Nous avons beau adresser des demandes répétées, nous ne disposons d'aucune information claire sur les budgets des CCI. Par conséquent, le ministère nous affirme qu'elles ont des réserves tandis que nos présidents nous disent qu'ils n'ont plus rien, qu'ils ne peuvent plus augmenter les salaires ni investir et qu'ils doivent diminuer la masse salariale.