Il est difficile de répondre par oui ou par non à votre question, madame la rapporteure, car il y a peu de transparence dans les données budgétaires communiquées par les CCI aux partenaires sociaux. Comme l'a indiqué Mme Dutel, la dette sociale qui correspond à la « queue de comète » de l'ancien régime d'assurance vieillesse de la CCI de Paris était dans son fonds de réserve. Mais à cela s'ajoute que le train de vie des CCI peine à évoluer : au moment même où les CCI se plaignent de ces restrictions budgétaires, les primes d'objectifs des directeurs, qui constituent plus qu'un quatorzième mois de salaire, ont été étendues du périmètre de l'ancienne CCI de Paris à celui de toute la CCI de Paris-Île-de-France, hors CCI territoriales. Par conséquent, si la diminution des dotations entraîne de véritables difficultés budgétaires, rendant difficile la conduite de certaines missions, dans le même temps, la réflexion sur les économies possibles n'a pas été menée jusqu'au bout.