Monsieur Morisseau, vous vous êtes dit très favorable à la régionalisation prévue par la réforme de 2010. Or, je me souviens que de nombreuses personnes y étaient opposées à l'époque, notamment au regard des risques de suppression d'emplois et de concentration qu'elle présentait. On pouvait alors distinguer trois types d'approches : ceux qui étaient intéressés par la régionalisation, ceux qui, au contraire, prônaient la métropolisation et ceux, assez nombreux, qui étaient favorables à une départementalisation. Quant aux personnels, ils ne sont pas exprimés d'une voix unanime. Il me semble donc qu'en cinq ans, la situation a considérablement évolué, peut-être en raison de l'évolution de notre organisation territoriale. Pourriez-vous nous repréciser les choses ?