Il est en effet difficile de comparer année par année. Un simple projet d'adressage peut conduire à l'achat en masse de plaques émaillées, pour 300 000 euros voire plus si plusieurs projets se dénouent la même année. Il en va de même des projets d'assainissement, qui requièrent l'acquisition de tuyaux ou de pompes grevant tout d'un coup notre trésorerie. Mieux vaut donc observer les chiffres sur le long terme.
Le placement de la trésorerie n'avait certes pas pour fin de produire des revenus. Ces produits ne rapportent au demeurant pratiquement plus rien aujourd'hui. Nous conservons seulement les produits financiers pour les cas d'urgence, comme lorsqu'une catastrophe naturelle, raz-de-marée ou éruption volcanique comme à Goma, peut frapper l'une de nos villes.
Quant à nos experts et prestataires, ils sont de très haut niveau. Fonctionnaires municipaux, ils sont indemnisés de leurs frais, notamment de leurs frais de déplacement, par l'AIMF, mais ils ne sont pas rémunérés par elle, pouvant tout au plus en recevoir une prime. Nous n'avons donc pas d'expert salarié à l'extérieur. Les soixante experts dont je vous parlais sont seulement défrayés par l'AIMF.