Pour être plus précis, ce poste budgétaire s'élève pour 2014 à 697 596. Il était de 916 794 € en 2008, pour ensuite baisser régulièrement d'année en année. Quant aux outils d'évaluation, nous avons été évalués plusieurs fois par des cabinets d'audit, dont une fois par Young and Rubicam, à la demande de la Ville de Paris, qui souhaitait savoir si l'état de nos finances pouvait induire un risque pour elle. Les autorités françaises ont mené leurs propres contrôles. Dernièrement, l'Union européenne s'est penchée trois fois sur nos comptes. Son dernier rapport rend compte de manière très positive de notre gestion et de nos résultats. Ces rapports sont bien sûr à votre disposition.
J'ajouterais que nous agissons partout sous la surveillance des ambassades, qui portent certainement à notre endroit des jugements. La France finance en effet des projets qui les concernent, à savoir les projets d'adressage et d'état civil. Pour les équipements urbains, l'adduction d'eau et l'assainissement, nous travaillons de même en partenariat avec des villes du Nord ou avec des agences de l'eau. Ces partenaires suivent par eux-mêmes l'évolution des projets sur place. Il n'existe plus de petits projets qui soient entièrement portés par l'AIMF. La mise en oeuvre partenariale est ainsi devenue notre meilleur gage de transparence. Les universités évaluent aussi l'impact social de nos projets, par exemple de nos projets d'eau et d'assainissement.