L'AIMF est en effet le dernier-né au sein de l'OIF, qui est pourtant une organisation d'États, avec ses propres problématiques. Cette arrivée ne s'est pas faite dans des conditions faciles car nous sommes l'expression de nouveaux pouvoirs dont la représentation paraissait impensable au sein d'une organisation d'États. Nous avons donc dû essuyer quelques mauvais propos au sommet de Maurice en 1995. La démarche était très nouvelle à l'époque, alors que les Nations unies et l'Union européenne ont aujourd'hui leur propre réseau de collectivités territoriales.
L'Agence universitaire de la francophonie (AUF) est sans doute l'opérateur avec lequel nous travaillons le plus. Des liens doivent se construire entre les villes et leurs universités. Nous avons tenu à ce sujet un colloque et une assemblée générale à Lausanne, où la perception fut très bonne. Depuis lors, nous coopérons davantage avec les universitaires ; notre revue Raisonnance est réalisée avec eux.
Nous apportons également un soutien important à l'Association pour la promotion de l'enseignement et de la recherche en aménagement et en urbanisme (APERAU), en finançant son développement. Cette association, qui rassemble des universitaires de tout l'espace francophone, nous aide et nous conseille à son tour. Elle anime des ateliers au cours de nos assemblées générales. Des opérations conjointes sont menées également avec l'OIF pour les Maisons des savoirs ou avec des étudiants de nos villes, jeunes stagiaires que nous accueillons ou étudiants de l'Université Senghor.
Quant aux questions d'état civil, l'OIF réfléchit aux grandes problématiques, tandis que nous travaillons sur le terrain à sa mise en oeuvre fiable, à travers notre réseau de villes.