Nous partageons les mêmes approches, les mêmes préoccupations et les mêmes efforts face aux situations et aux graves défis que doivent relever le sud du bassin méditerranéen, le Proche-Orient, nos voisins de l’Europe de l’Est et l’Afrique subsaharienne.
Partout où nous verrons que persistent la pauvreté, l’injustice, la négation du droit élémentaire à l’éducation ou à la santé des enfants et la violation des droits des femmes, la France et l’Espagne sauront répondre en se plaçant du côté des plus défavorisés et des plus faibles. Telle est notre vocation. Telle est notre conviction.
Monsieur le président, il est d’autres menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité mondiales, des menaces de natures diverses.
Le changement climatique en est une et il constitue l’un des défis les plus urgents à relever. Le temps presse, un consensus doit être trouvé entre les différents acteurs afin de freiner la dégradation de l’environnement.
La France a décidé d’exercer un leadership international sur ce dossier et d’assumer la responsabilité historique de parvenir, à l’occasion de la Conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra à Paris, à un accord mondial engageant tous les pays de la communauté internationale à l’horizon 2020.
Les années à venir doivent être celles de la consolidation des énergies propres et renouvelables et d’un modèle économique plus écologique ; celles aussi d’une coresponsabilité croissante de tous les acteurs publics et privés, collectifs et individuels. Nous devons être capables de développer et d’exploiter cette opportunité de croissance et de création d’emplois pour des sociétés qui ont besoin d’être stimulées pour mettre en oeuvre une production respectueuse de l’environnement.