Je défendrai en même temps les amendements nos 34 et 59 .
Je ne répéterai pas ce que j’ai dit sur le contournement des arrêts de la CEDH.
Cet amendement permettrait de fédérer les associations professionnelles nationales de militaires aux organisations syndicales représentatives dans la fonction publique d’État. Pourquoi faire des militaires des travailleurs à part ? Ne sont-ils pas des professionnels avec des contraintes spéciales, certes, mais des travailleurs par ailleurs ?
Je pense que l’une des conditions de la lisibilité des futures associations professionnelles et aussi de l’efficacité du nouveau dialogue social qui sera instauré dans les armées est de fédérer les APNM aux organisations syndicales représentatives. Ces organisations syndicales représentatives ont fait et font leurs preuves. Il y a tant de sujets communs et partagés entre les agents civils de l’État, fonctionnaires et contractuels, et les militaires. Il n’y a qu’un seul ministère de la défense, qu’un seul employeur.
J’ajoute enfin que le caractère républicain des APNM sera ainsi mieux garanti, mieux conforté.