J'y suis extrêmement favorable, d'autant que j'ai abordé la question des ressources en eau dans mon propos liminaire, après y avoir été sensibilisé, notamment par Lobsang Sangay. C'est un problème de dimension géostratégique : si l'on commence à détourner les fleuves, les relations entre la Chine et l'Inde se tendront très rapidement.
En outre, comment faire face au réchauffement climatique, qui aura des impacts très importants sur la fonte des glaciers et sur tout ce bassin hydraulique ? Le groupe d'études envisage même d'organiser un séminaire sur ce sujet, dont je ne maîtrise pas toutes les implications techniques, mais qui est un angle d'attaque original et intéressant pour traiter de la question himalayenne. Il n'y a pas les méchants d'un côté, les méchants de l'autre, mais des tensions, liées à des réalités économiques, notamment en lien avec la question de l'eau, davantage qu'avec celle de l'énergie. Il serait utile de sensibiliser la représentation nationale à cet enjeu.