Je tiens à saluer la qualité du travail accompli par les rapporteurs et ferai néanmoins une remarque liminaire qui risque d'apparaître comme peu consensuelle – mais nous sommes ici, après tout, pour faire preuve de franchise dans notre expression. La performance n'est pas liée au niveau d'effectifs, puisque leur baisse n'a pas empêché, au cours des trois dernières années, une nette progression des résultats dans tous les domaines. Certes, cette baisse ne pourra se poursuivre indéfiniment, mais la réalité est là.
Nous avons bien compris que le projet stratégique avait été très mal vécu et perçu par les agents, et peut-être mal présenté. Faut-il, selon vous, le redéfinir, ou peut-on le mettre en oeuvre en l'état – et, si oui, à quelle échéance ? Il y a une attente de la part des agents, perplexes devant l'évolution du service en général et de leur métier en particulier.
Vous évoquez la refonte nécessaire des systèmes d'information. Je ne comprends pas que Bercy n'ait pas mieux pris la mesure des difficultés. Sans une bonne coordination et un bon pilotage, on n'avancera pas, et cela nuira non seulement à la lisibilité de l'action de la douane, mais aussi au service rendu.
Vous préconisez une remise à niveau des moyens du service, avec des méthodes modernes adaptées à l'ampleur du trafic à surveiller. Avez-vous estimé le coût approximatif de cette remise à niveau ?
Enfin, peut-on réduire encore, selon vous, le nombre des implantations territoriales, ou bien le seuil critique est-il atteint ? Comment réorganiser le service tout en maintenant le niveau de présence nécessaire ?