On ne cesse de nous dire que l’on va s’occuper du double projet. Très bien ! On sait que ce dispositif fonctionne dans les pôles France et dans les pôles Espoirs, même si le texte n’y fait à aucun moment référence.
Mais nous savons aussi que la grande difficulté est l’université. Autant il est facile d’amener des sportifs jusqu’au baccalauréat, autant le cursus universitaire est compliqué. Vous me pardonnerez de mentionner mon expérience personnelle : lorsque je disputais les championnats de France de ski, il me fallait choisir entre mon examen de deuxième année de droit et cette compétition. Par chance, j’ai trouvé quelqu’un qui a bien voulu m’autoriser à passer une épreuve de remplacement. Mais si tel n’avait pas été le cas, je n’aurais pas pu le faire.
Il est bien gentil de permettre aux sportifs d’accéder aux cours, encore faut-il – permettez-moi d’insister sur ce point central – prendre des mesures pour faciliter le passage des examens quand les sportifs sont en compétition.