On ne peut que se féliciter de cette avancée, qui fait suite à de nombreuses autres depuis la fin de la Seconde guerre mondiale : les gouvernements successifs ont apporté cette reconnaissance au mouvement sportif, le plus souvent dans le consensus.
Avec cet amendement, on touche au coeur de la présente proposition de loi. Je vois mal comment l’on peut distinguer l’entrée dans une formation de sa conclusion, avec l’accès dans de bonnes conditions aux examens.
Monsieur le ministre, j’imagine que vous avez auditionné de nombreux sportifs de haut niveau. Beaucoup ont vécu ces moments où, au sommet de leur préparation, ils se sont vus obligés de se présenter à 8 heures du matin au centre d’examens, alors qu’ils se trouvaient à l’autre bout de la terre pour défendre le rayonnement de la France – c’est l’objet de l’article 1er – et leur propre intérêt, celui d’être sélectionné pour de grandes compétitions.
Je ne vois pas pourquoi la première partie – les conditions d’accès aux formations scolaires – aurait un aspect normatif, tandis que celle qui concerne l’accès aux examens en serait dépouvue.
Monsieur le ministre, vous dites que vous allez ouvrir le débat, mais avec qui ? Si vous n’obtenez pas de l’éducation nationale qu’elle traite à la fois l’accès et la conclusion des études, alors ce texte ne servira quasiment à rien, je le dis comme je le pense. Cet amendement, qui est plus qu’un amendement d’appel, mérite une attention toute particulière. Il devrait être adopté de part et d’autre de l’hémicycle. Sinon, un volet important manquera à cette loi, qui – je le répète – apportera beaucoup aux sportifs de haut niveau.