Jean-François Lamour, qui connaît le sujet mieux que personne, a raison : le texte sera vidé de sa substance si l’on ne va pas dans ce sens. Je ne crois pas à l’argument qui consiste à dire que ce sera dans un décret et que l’on verra plus tard. Le passage des examens doit être prévu par la loi, au même titre que les conditions d’accès, car c’est bien là que réside le problème. On peut imaginer que la formation se fasse à distance, sur internet ou par correspondance, mais les sportifs doivent pouvoir passer les épreuves, si possible avec un aménagement.
J’insiste, en vous demandant de comprendre que ce sujet est central. Les arguments juridiques qui m’ont été opposés n’ont aucune conséquence. Chacun s’accorde à dire que ce texte est consensuel et qu’il sera voté par l’ensemble des députés, mais vous devez prendre conscience que nous touchons là au coeur du problème.