Mais elle n’avait pas été au rendez-vous depuis des années. Nous devons donc la soutenir, car elle est trop faible et trop fragile pour créer suffisamment d’emplois et faire baisser le chômage.
La priorité du Président de la République, qui présidait la réunion du conseil restreint de ce matin, c’est précisément l’emploi et l’embauche. Pour cela, il faut ne pas perdre de temps et agir sur tous les leviers, notamment en nous appuyant sur les PME et les TPE, qui représentent plus de 99 % des entreprises françaises et où travaillent 50 % des salariés français.
Vous les connaissez bien puisqu’elles font vivre vos territoires. Nous devons les soutenir, lever les freins à l’embauche, simplifier, leur donner plus de clarté, notamment quant à leurs commandes, car ce sont elles qui créeront des emplois.
Nous savons qu’un certain nombre de freins existent. Nous sommes en train de les lever, sans pour autant remettre en cause les droits des salariés et des travailleurs : c’est pour cela que nous ne remettrons pas en question le contrat à durée indéterminée, c’est pour cela que nous ne mettons pas en cause les droits fondamentaux.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne faut pas agir ni assouplir le marché du travail. Avec les ministres et avec le Président de la République, nous avons précisément fait ce choix. Nous envoyons ainsi un message de confiance à l’endroit de ces chefs d’entreprise qui, souvent, travaillent seuls. Nous leur donnons aussi la possibilité d’avoir enfin un salarié – je pense en particulier aux travailleurs indépendants, aux artisans et aux commerçants.
Madame la députée, le Gouvernement parle d’abord aux chefs d’entreprise, aux TPE et aux PME, parce que c’est là que des emplois et des richesses seront créés, ce dont le pays a besoin.
C’est ce message de confiance pour la France que nous avons voulu faire passer ce matin. Je suis convaincu que, demain, il permettra de gagner cette bataille essentielle pour le pays, pour la confiance et l’emploi, et que le chômage baissera.