On ne peut pas continuer à faire comme si ces réfugiés avaient le choix. Ces personnes arrivent – si elles ont la chance d’arriver – dans des embarcations de fortune, après avoir traversé les océans au péril de leur vie, et laissé derrière elles leur famille et leurs attaches. Certains partent pour gagner un eldorado économique ; d’autres pour fuir une guerre. Ces derniers sont particulièrement vulnérables : ils ne partent pas, ils fuient. Et ils se retrouvent dans un pays où ils n’ont aucun repère culturel, linguistique ou social.
Nos pays riches ont leur part dans la montée des inégalités économiques, sociales et environnementales, et ils doivent prendre leurs responsabilités dans la gestion de leurs conséquences. Si la France doit arbitrer sur l’accueil des migrants, ces décisions doivent, dans tous les cas, être appliquées dans le respect des droits humains et dans les conditions permettant l’accompagnement digne de leur accueil ou de leur départ.
Les écologistes, attachés à ces valeurs, demandent des solutions durables pour les réfugiés : l’accélération des procédures de demande d’asile et de places d’hébergement ; la mise en place d’un lieu pérenne d’accueil et de prise en charge collective des exilés dans chaque grande ville française, qu’ils soient en transit ou demandeurs d’asile ; un plan d’action national d’accueil et d’accompagnement des immigrés ; la mise en place, enfin, d’un plan européen de solidarité.
Pouvez-vous nous assurer, monsieur le ministre, que vous accompagnerez désormais humainement et durablement ces femmes, hommes et enfants, réfugiés de notre planète trop souffrante ?
Le 10/06/2015 à 08:40, laïc a dit :
"Pouvez-vous nous assurer, monsieur le ministre, que vous accompagnerez désormais humainement et durablement ces femmes, hommes et enfants, réfugiés de notre planète trop souffrante ?"
On aimerait surtout qu'il les raccompagne... mais humainement et conformément au droit. La France n'est pas une terre d'invasion : si des gens veulent venir en France, ils font une demande officielle de visa auprès des instances représentatives de la France dans leur pays.
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