Mes chers collègues, on ne peut pas invoquer d’un côté la libre administration des collectivités territoriales et, de l’autre, nier que l’accumulation des règles d’urbanisme limite considérablement la disponibilité du foncier – par exemple, dans mon département, les plans de prévention des risques d’inondation, alors que le prix du foncier y est déjà très élevé. Des communes de bonne foi sont dans l’impossibilité de mettre en place ces schémas et ce n’est pas en les sanctionnant que vous les convaincrez du bien-fondé de cette politique.
Si seulement d’ailleurs ce n’était qu’une question de bonne foi ou de bonne volonté ! Nous avons essayé d’appeler votre attention sur le problème des dégradations, mais vous ne voulez pas le voir. Vous avez une vision asymétrique de la réalité, et c’est ce que je déplore. Nous n’arrivons pas à débattre des vrais problèmes des Français. Comme le disait tout à l’heure Gérald Darmanin, vous êtes dans une logique punitive de rééducation, mais les Français vous ont déjà montré qu’ils en avaient assez, de la gauche laogai !